En direct, Syrie : Mohammad Al-Bachir est nommé premier ministre d’un gouvernement de transition

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En direct, Syrie : Mohammad Al-Bachir est nommé premier ministre d’un gouvernement de transition

Al-Bachir a déclaré à la télévision avoir été nommé premier ministre par intérim jusqu’au 1er mars 2025. Il était jusque-là le chef du « gouvernement de salut national » du HTC – le groupe qui a dirigé la prise de contrôle de Damas – à Idlib.

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Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU – dont la Russie, soutien historique de Bachar Al-Assad qui a fui le pays en raison de la percée des rebelles, et les Etats-Unis – « ont aussi souligné le besoin que la Syrie et ses voisins s’abstiennent chacun de toute action ou interférence qui pourrait mettre à mal la sécurité de l’autre », dit également un communiqué. Ils « réaffirment également leur fort engagement pour la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie et appellent tous les Etats à respecter ces principes », note encore le texte, alors que les nouvelles autorités, dominées par des islamistes radicaux, s’efforcent désormais de rassurer sur leur capacité à pacifier et réunifier le pays, morcelé et dévasté par 13 ans de guerre civile. « Ce processus politique doit répondre aux aspirations légitimes de tous les Syriens, les protéger tous et leur permettre de déterminer pacifiquement, de manière indépendante et démocratique, leur propre avenir », a encore déclaré le Conseil de sécurité de l’ONU, qui siège à New York. Des secouristes turcs ont mis fin, mardi, à des recherches infructueuses entamées la veille pour retrouver d’éventuelles personnes détenues dans des cachots souterrains, à la prison de Saydnaya, en Syrie, a annoncé leur responsable. « L’ensemble du bâtiment a été fouillé et passé au scanner, et aucune personne vivante n’a été trouvée », a déclaré sur place à la presse Okay Memis, le directeur de l’Agence turque de gestion des catastrophes (AFAD), qui avait dépêché 120 secouristes. La prison de Saydnaya, située au nord de Damas, est devenue le symbole de la répression exercée par le clan Assad sur la population syrienne, en particulier depuis la guerre civile en 2011. Des milliers de détenus entassés dans cette prison qu’Amnesty International a qualifiée d’« abattoir humain » ont été libérés par les rebelles syriens qui se sont emparés du pouvoir à Damas le 8 décembre. Mazloum Abdi, chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), dirigées par les Kurdes et appuyées par les Etats-Unis, a proposé mardi la création d’une « zone démilitarisée » à Kobané, une ville du nord de la Syrie, sur fond de combats avec des groupes soutenus par la Turquie. « Réaffirmant notre engagement ferme à parvenir à un cessez-le-feu complet dans l’ensemble de la Syrie, nous annonçons notre disponibilité à proposer l’établissement d’une zone démilitarisée dans la ville de Kobané, avec le redéploiement des forces de sécurité sous la supervision et la présence américaine », a-t-il écrit sur X. 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Les Etats-Unis, de loin le premier soutien politique et militaire d’Israël, peuvent seulement « essayer de trouver des compromis ». « Nous ne pouvons pas dicter à l’une ou l’autre partie les choix qu’elle doit faire », a-t-il ajouté. Le chef militaire du groupe radical Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), menant la coalition qui a pris le pouvoir en Syrie, a annoncé mardi, dans une interview accordée à l’Agence France-Presse dans la ville côtière de Lattaquié, que « la prochaine étape » serait la dissolution des groupes armés, à commencer par le sien, pour les fondre au sein de la future institution militaire. Mourhaf Abou Qasra, connu sous son nom de guerre d’Abou Hassan Al-Hamoui, a par ailleurs affirmé que le nouveau pouvoir voulait étendre son autorité sur les zones kurdes du nord-est de la Syrie et qu’il « refusait le fédéralisme ». Il a aussi demandé l’arrêt des frappes et « incursions » israéliennes, qui se sont intensifiées depuis la chute de Bachar Al-Assad, le 8 décembre. Enfin, le chef militaire de HTC appelle l’Occident à retirer son groupe de la liste des « organisations terroristes ». HTC reste considéré comme « terroriste » par l’ONU, les Etats-Unis et certains pays européens. Les Etats-Unis ont annoncé mardi la prolongation de la trêve, sous l’égide de Washington, entre les forces dominées par les Kurdes qui contrôlent de vastes régions du nord-est de la Syrie, et les groupes proturcs à Manbij, zone à majorité arabe. La trêve, qui avait expiré, « est prolongée jusqu’à la fin de la semaine et nous chercherons à obtenir que ce cessez-le-feu dure le plus longtemps possible », a dit à la presse Matthew Miller, porte-parole du département d’Etat américain. Lecture : 7 min. La directrice générale de l’agence de l’ONU pour les migrations a « déconseillé » mardi un retour massif des réfugiés syriens dans leur pays tant que la situation n’y est pas stabilisée, après la chute de Bachar Al-Assad. « Les gens ont le droit de rentrer chez eux (…) mais nous déconseillons des retours à grande échelle », les infrastructures « ne pourraient pas supporter un tel afflux », a déclaré à l’Agence France-Presse Amy Pope, qui dirige l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), lors d’une visite au Liban. L’ONU a estimé mardi qu’un million de réfugiés syriens pourraient retourner dans leur pays entre janvier et juin 2025, suite au renversement de Bachar Al-Assad par une coalition de groupes rebelles menés par les islamistes radicaux, le 8 décembre. Mme Pope a ajouté que « sans investissements en Syrie (…), renvoyer des gens ne fera que déstabiliser davantage le pays et créera probablement des pressions incitant » à une nouvelle vague de migration. Selon elle, « des dizaines de milliers » de personnes ont fui la Syrie depuis la chute de Bachar Al-Assad. « Nous entendons dire que les minorités religieuses quittent le pays », des membres de la communauté musulmane chiite auraient fui « non pas parce qu’ils sont réellement menacés, mais parce qu’ils s’inquiètent de potentielles menaces », dans un pays à majorité sunnite, a-t-elle ajouté. Après la chute de Bachar Al-Assad, qui se posait en protecteur des minorités, les nouvelles autorités se sont engagées à établir un Etat de droit et à respecter toutes les minorités. Des responsables religieux chrétiens à Damas « ont indiqué que leurs communautés restent très préoccupées, bien qu’elles ne soient pas encore parties », a-t-elle précisé. Mme Pope a expliqué que la communauté internationale voulait « s’assurer que les voix les plus radicales au sein de cette coalition ne déstabilisent pas un gouvernement qui se veut plus ouvert, démocratique et inclusif ». La vice-ministre des affaires étrangères israélienne, Sharren Haskel, a qualifié mardi de « loup déguisé en agneau » le nouvel homme fort de la Syrie, Abou Mohammed Al-Joulani, en raison de son passé djihadiste. S’exprimant lors d’une conférence de presse à Jérusalem, Mme Haskel a montré plusieurs photos du chef du groupe armé islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) du temps où il était membre d’organisations djihadistes. « Il est important d’éviter de succomber à la tentation de blanchir les groupes djihadistes en Syrie. Nous savons qui ils sont et leur véritable nature, même s’ils changent de nom, et nous comprenons à quel point ils sont dangereux pour l’Occident, », a affirmé Mme Haskel. « Ce sont des organisations terroristes et [Al-Joulani] est un loup déguisé en agneau », a-t-elle ajouté. Abou Mohammed Al-Joulani, qui se fait désormais appeler par son vrai nom, Ahmed Al-Charaa, et se présente en costume civil face aux délégations étrangères, a combattu pour Al-Qaïda en Irak après l’invasion américaine de 2003. Il a ensuite créé la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le Front Al-Nosra, qui a été allié pendant un certain temps avec le groupe Etat islamique, avant de se transformer sous sa direction en HTC. Le guide suprême de l’Iran, Ali Khamenei, a déclaré mardi qu’Israël et les Etats-Unis avaient « totalement tort » de penser que l’« axe de la résistance » soutenu par Téhéran s’était effondré avec la chute du dirigeant syrien Bachar Al-Assad. « Avec les développements en Syrie, les crimes commis par le régime sioniste, les crimes commis par l’Amérique et l’aide que d’autres leur apportent, ils pensaient que la résistance était finie », a déclaré Ali Khamenei. « Ils se trompent complètement », a-t-il affirmé lors d’un discours retransmis par la télévision d’Etat. La Syrie de Bachar Al-Assad a été pendant des décennies un proche allié de Téhéran et un membre-clé de son « axe de la résistance », qui réunit autour de l’Iran chiite des groupes armés unis dans leur opposition à Israël, comme le Hezbollah libanais ou le Hamas palestinien. « Le régime sioniste s’imagine qu’il peut encercler et éradiquer les forces du Hezbollah à travers la Syrie, mais celui qui sera éradiqué, c’est Israël », a encore affirmé mardi le guide suprême iranien. Le « conflit n’est pas encore terminé » en Syrie, malgré l’éviction du président Bachar Al-Assad, a averti mardi l’envoyé spécial de l’ONU dans le pays, évoquant des affrontements dans le nord du pays entre des Kurdes et des groupes soutenus par la Turquie. « Il y a eu d’importants affrontements ces deux dernières semaines, avant qu’un cessez-le-feu ne soit négocié », a dit Geir Pedersen à l’adresse du Conseil de sécurité des Nations unies. « Un cessez-le-feu de cinq jours a désormais expiré et je suis gravement préoccupé par des informations à propos d’une escalade militaire », a précisé l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, ajoutant : « Une telle escalade pourrait être catastrophique. » Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a tenu mardi une réunion sécuritaire en Syrie, au sommet du mont Hermon, aux confins du Golan annexé par Israël, ont fait savoir son bureau et le ministre de la défense. Israel Katz, ministre de la défense, a indiqué pour sa part s’être rendu avec M. Nétanyahou « au sommet du mont Hermon, pour la première fois » depuis que l’armée israélienne s’y est déployée, dans le sillage de la chute de Bachar Al-Assad. Au lendemain de l’arrivée à Doha d’une délégation israélienne pour rencontrer des médiateurs, le mouvement islamiste palestinien Hamas a déclaré mardi en milieu d’après-midi que les discussions menées au Qatar en vue d’une trêve dans la bande de Gaza étaient « sérieuses et positives ». « Le Hamas affirme que, à la lumière des discussions sérieuses et positives qui ont lieu aujourd’hui à Doha sous les auspices de nos frères qataris et égyptiens, il est possible de parvenir à un accord pour un cessez-le-feu et un échange de prisonniers [otages retenus à Gaza et détenus palestiniens en Israël] si l’occupation cesse d’imposer de nouvelles conditions », a affirmé l’organisation palestinienne dans un communiqué. Les négociateurs israéliens « n’ont jamais été aussi proches d’un accord » pour la libération d’otages retenus dans l’enclave palestinienne depuis la trêve de novembre 2023, avait déclaré lundi le ministre de la défense israélien, Israel Katz. L’équipe de diplomates français qui s’est rendue mardi à Damas a demandé aux nouvelles autorités de transition de « poursuivre la lutte contre Daech [EI, organisation Etat islamique] et les autres groupes terroristes », a rapporté le ministère des affaires étrangères français. La France sera « attentive à ce que soient garantis les intérêts de sécurité collectifs », qui « passent par la poursuite de la lutte contre Daech et les autres groupes terroristes, et la prévention de la dissémination des armes chimiques du régime syrien », a ajouté le ministère. Les diplomates français ont en outre souligné, notamment, que « la France déterminerait son engagement en Syrie à l’aune de ces critères ». La France a envoyé mardi une équipe de quatre diplomates qui se sont entretenus avec un représentant désigné par les autorités de transition. Les diplomates lui ont répété que la France souhaitait pour les Syriens, « conformément aux idéaux de la révolution de 2011 qu’elle a soutenue, une transition politique pacifique, représentative de toutes les composantes de la société syrienne, qui respecte les droits de tous les Syriens, y compris des femmes », qui garantisse aussi la protection des civils dont les minorités ethniques et confessionnelles, et garantisse la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie. Les diplomates avaient aussi pour mission de se rendre à l’ambassade de France, qui était fermée depuis 2012, « afin de travailler à la réouverture, en fonction des conditions politiques et sécuritaires, du dispositif diplomatique » français. L’envoyé spécial pour la Syrie Jean-François Guillaume, qui a dirigé cette mission, a en outre échangé avec des représentants d’organisations de la société civile syriennes engagées dans l’aide à la population. « Il leur a fait part de la volonté de la France à déployer sans attendre des moyens pour soutenir médicalement et psychologiquement les détenus libérés des prisons du régime, et pour favoriser la lutte contre l’impunité des crimes commis », a également indiqué le Quai d’Orsay. L’armée israélienne a annoncé mardi la mort de deux de ses soldats dans le sud de la bande de Gaza, théâtre d’une guerre dévastatrice entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis plus d’un an. Le commandant Moshiko Maxim Rozenwald, 35 ans, membre d’une unité de génie de combat, et un autre soldat ont été tués lors d’un « incident », indique un communiqué militaire succinct, qui ne précise pas les circonstances de leur mort. Selon la radio militaire israélienne, ils sont morts à la suite de l’effondrement d’un bâtiment vétuste, qui n’a pas été touché par des tirs ennemis mais s’est effondré sur eux en raison de sa fragilité, précise le correspondant de la radio. Les justices française, allemande, suisse, belge et néerlandaise ont ouvert des poursuites contre des agents ou des hauts responsables du régime déchu de Bachar Al-Assad, dont certaines ont débouché sur des condamnations. Lecture : 5 min. Bonjour, Vous faites référence à la plainte avec constitution de partie civile déposée mardi par la FIDH et ses organisations membres palestiniennes et française à l’encontre de Yoel O., un soldat franco-israélien qu’elles accusent de crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide, torture et complicité de ces crimes commis contre des Palestiniens. Yoel O. avait déjà été visé dans le cadre d’une première plainte déposée contre X le 17 avril. Mais elle avait été classée sans suite par le Parquet national antiterroriste pour « infraction insuffisamment caractérisée ». La plainte se fonde, en effet, sur une vidéo, réalisée par le militaire et diffusée sur la messagerie Telegram. On y identifie des détenus palestiniens vêtus de combinaisons blanches, les mains attachées et les yeux bandés, faisant l’objet d’injures en français de la part du soldat en question. « T’as vu ces enculés, mon neveu ? (…) il s’est pissé dessus. Je vais te montrer son dos, tu vas rigoler, ils l’ont torturé pour le faire parler », peut-on entendre au milieu du flot d’insultes. Au moins l’un des détenus présente des signes visibles de tortures, notamment des lacérations dans le dos. On ne sait pas si Yoel O. a participé aux tortures. Dans la séquence suivante, des détenus sont assis par terre. « Vous étiez contents le 7 octobre, bande de fils de putes », continue l’auteur de la vidéo. Dans une troisième séquence, on les voit dans un autobus. Selon les plaignants, après un interrogatoire initial, les prisonniers seraient « triés ». Certains sont relâchés, d’autres conduits en Israël et « placés au secret, dans des conditions de détention inhumaines, puis jugés pour des incriminations liées au “terrorisme” par des tribunaux militaires ignorant tout droit de la défense ». L’Etat hébreu les considère comme des « combattants illégaux » et leur refuse la protection prévue par la 3e convention de Genève. Live animé par Aurélie Collas et Anna Villechenon Ont aussi participé à ce direct : Sandra Favier, Jérémie Lamothe, Cécile Bouanchaud, Charlotte Herzog, Glenn Cloarec, Minh Dréan, Anna Villechenon, Grégor Brandy, Jean-Philippe Lefief, Romain Del Bello et Louise Vallée. Dans ce live, nous suivrons la situation au Proche-Orient. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. 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Aman Mehndiratta
Aman Mehndiratta
Aman Mehndiratta encourages the concept of corporate philanthropy due to the amazing advantages of practicing this. He is a philanthropist and an entrepreneur too. That is why exactly he knows the importance of corporate philanthropy for the betterment of society.

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